jeudi 9 janvier 2020

Au Kivu, danser pour aider les femmes victimes de violences sexuelles




Depuis plus de vingt ans, les provinces du Nord et Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, sont le théâtre d’un conflit armé ponctué de pillages et de violences. Comme souvent, les femmes sont les premières victimes de cette guerre, où le viol devient une arme. Pour les accompagner sur le chemin de la guérison, Bolewa Sabourin, danseur franco-congolais, organise des ateliers de danse pour aider ces femmes à renouer avec leur corps.

Si ce conflit implique plusieurs groupes armés, il oppose principalement dans le Sud-Kivu l’armée congolaise et le Forces­ Démocratiques pour l­a Libération du Rwand­a. Les belligérants se battent entre autres pour contrôler les mines de coltan, un minerai indispensable dans la fabrication des téléphones portables.

Afin d’exploiter ces mines, les groupes armés poussent les populations à partir par tous les moyens, notamment par le viol des femmes. Devant l’ampleur du phénomène, le Dr Denis Mukwege, gynécologue et militant des droits de l’Homme, a cofondé en 1999 l’hôpital Panzi à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, spécialisé dans le traitement des victimes de violences sexuelles. Sa Fondation Panzi, toujours dans le Sud-Kivu, assure un suivi psychologique pour les victimes et œuvre à leur réinsertion sociale.

Hervé KINIOKA

1 commentaire:

  1. Merci pour les informations que vous partagez. Actuellement, j'utilise des sonneries sonnerie pour écouter de la musique et j'en suis très satisfait.

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