mardi 11 février 2020

Fally ipupa en concert à l'Accor Hotels Arena


Après dix ans d’absence, Fally Ipupa, l’un des plus grands artistes congolais de sa génération, va prendre possession de l’AccorHotels Arena de Paris le 28 février 2020 pour une date exceptionnelle en France.  

En douze ans de carrière et quatre albums solo, celui qu’on surnomme "El Maravilloso" collabore désormais avec les plus grandes stars francophones comme Aya Nakamura, Booba, Keblack ou encore Naza tout en restant profondément ancré  et investi dans la diaspora africaine.    Fally Ipupa ayant toujours su mettre sa notoriété, sa voix et son image au service des autres, il a décidé de reverser une partie des bénéfices de ce concert à la fondation du Dr Denis Mukwege, l’homme qui répare les femmes au Congo et Prix Nobel de la paix, qui lutte contre les violences faites aux femmes.

Hervé Kinioka

vendredi 10 janvier 2020

LA MUSIQUE CONGOLAISE ENTRE SUCCES, SEPARATION ET CONFLITS


Une musique des générations
Depuis plusieurs générations maintenant, la musique congolaise est connue dans le monde et surtout en Afrique avec le succès de son art entre autres par sa rumba orchestrée par TABU Ley Rochero, LUTUMBA Simaro, Papa Wemba, … à eux s’ajoutent le groupe Wenge Musica emmené par EVOLOKO Lay Lay accompagné de Werrason, Jean Bedel Mpiana et le quartier Latin de Koffi OLOMIDE sans oublier l’empire BAKUBA du grand Pépé KALE.     


        Wenge en 1991 lors de l’album KIN E BOUGE
En Afrique, actuellement, la musique congolaise a une grosse cote avec ses artistes qui occupent les premières places dans plusieurs sondages. Fally Ipupa, Ferre Gola, Dadju, Fabregas sont parmi les voix congolaises les plus écoutées dans le continent noir. 
Succès, séparation et conflits
Le succès rime parfois avec séparation et conflits quand on parle de nos artistes musiciens. Plusieurs seront séparés et « clashés », comme on le dit, pour des raisons connues et des fois inconnues.
Le Wenge Musica qui était au sommet de son art, fera fission et donnera plusieurs autres Wenge entre autres le Wenge Tonia Tonia de Blaise BULA, le Wenge BCBG de JB MPIANA, le Wenge Musica Maison Mère de Werrason. On citera aussi le conflit entre Papa WEMBA et Koffi OLOMIDE après le succès de leur collaboration dans « Wake Up », un autre conflit entre Fally IPUPA et Ferre GOLA après avoir travaillé pour le succès du Quartier Latin dans les années 2000.
        
              Ferre GOLA et Fally IPUPA lors de l’enregistrement de l’album monde arabe du groupe quartier latin
Les espoirs de la musique congolaise, Gaz Mawete et Innoss’B, en pleine ascension ; ne cessent de se clasher dans les medias. La mésentente entre Fabregas le métis noir et Robinho Mundibu, auteur du tire à succès «  misu na misu », continue de battre son plein.

Le succès et le conflit seront, en quelque sorte, l’ombre de la musique congolaise.

Josué BOKETSHU

jeudi 9 janvier 2020

Au Kivu, danser pour aider les femmes victimes de violences sexuelles




Depuis plus de vingt ans, les provinces du Nord et Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, sont le théâtre d’un conflit armé ponctué de pillages et de violences. Comme souvent, les femmes sont les premières victimes de cette guerre, où le viol devient une arme. Pour les accompagner sur le chemin de la guérison, Bolewa Sabourin, danseur franco-congolais, organise des ateliers de danse pour aider ces femmes à renouer avec leur corps.

Si ce conflit implique plusieurs groupes armés, il oppose principalement dans le Sud-Kivu l’armée congolaise et le Forces­ Démocratiques pour l­a Libération du Rwand­a. Les belligérants se battent entre autres pour contrôler les mines de coltan, un minerai indispensable dans la fabrication des téléphones portables.

Afin d’exploiter ces mines, les groupes armés poussent les populations à partir par tous les moyens, notamment par le viol des femmes. Devant l’ampleur du phénomène, le Dr Denis Mukwege, gynécologue et militant des droits de l’Homme, a cofondé en 1999 l’hôpital Panzi à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, spécialisé dans le traitement des victimes de violences sexuelles. Sa Fondation Panzi, toujours dans le Sud-Kivu, assure un suivi psychologique pour les victimes et œuvre à leur réinsertion sociale.

Hervé KINIOKA

mercredi 20 février 2019

Musique traditionnelle en Rdc: Le folklorique, valeur culturelle amplifiée


La musique traditionnelle dans un pays, revêt une  certaine importance et valorise la culture  du pays à l’échelle du continent tout comme au monde.
La musique traditionnelle a toujours sa place dans la société congolaise d’aujourd’hui.  D’une manière particulière, le folklore c’est un carrefour entre la musique traditionnelle et moderne. La pensée que l’on transmet par le chant provient de la tradition, sous l’accompagnement d’instruments modernes.

Actuellement le roi Ngiama Werrason s’impose dans tous le milieux d’ambiance kinois(boite de nuit, cabarets, dancing club ,les deuils ,fêtes de mariage …) à travers  cet œuvre de haute facture artistique traditionnelle Ne Kongo : « zenga luketu lusala mambu » tirée de son album « 7 jours de la semaine ». Cette percée de l’homme fort du Wenge musica maison mère  survient après une légère traversée du désert, suite à la défection de quelques éléments de sa cour, à l’instar d’Héritier Watanabe, Thadée Olivier ,Eboa Lotin ,Beau Gars Cappuccino, Fabregas « auteur de ya Mado » et Robinho Mundibu « tia nanu boye » qui on captivé le difficile public kinois.
L’animateur titulaire Lobeso’’Tigre’’ se surnommant actuellement « Mbonda bio »qui s’aventure dans son « recours à l’authenticité » à travers le tube « Elumbe Elumbe »déjà disponible sur le marché de disque. Pour sa part, Fally Ipupa de sa souche « Ekonda, de la province du Maïndombe) a injecté « elok’oyo », un remix totalement réussi de « faux calcul » du groupe folklorique du regretté Mabele Elisi.

La doyenne de musiciennes africaines Elisabeth Mudikayi dite Tshala muana la reine de « mutuashi » a su revaloriser pendant près d’une quarantaines d’années, le rythme luba de la province du Kasaï. Des tubes nostalgiques  tels que ‘’Malu’’ ou encore ‘’Tshanza’’ et récemment ‘’Lunzenze’’avec des titres comme: ‘’Tshintu Vita’’réalisé en featuring avec l’animateur Bill Clinton.
La folklorique congolaise se souviendra toujours de la star internationale de la chanson Shungu Wembadio, papa Wemba fils du territoire Lubefu dans la province du Sankuru. Cette star s’imprégnant de  la culture ‘’otetela Kemafumbe.‘’ Jossart Nyoka Longo Mvula de Zaiko Langa Langa  qui a fait un grand retour sur la scène discographique dans ses prestations entremêlées de chants et rythmiques ne kongo
De manière très particulière, le folklore de « Ba Yuda du Congo » reste plus naturel dans leur tradition de baluba du Kasaï. Dans une émission télévisée d’Antenne A qu’anime Djoka, l’ « Empereur » Lelimba, président du groupe, dit ne pas baisser le bras. Saisissant la balle au bond, il a dément les allégations de ses détracteurs le présentant comme malfaiteur, bandit.  Il continue son métier d’artiste. Le groupe dispose d’un siège social « Fondation de baluba » et exerce le petit commerce (ferraillerie). L’empereur Lelimba Wakutshila est propriétaire  de la parcelle où siège son ensemble musicale, a-t-il indiqué. Il est un artiste qui continue à faire la fierté de sa province à travers ses chansons purement traditionnelles. Il se méfie donc de tous ceux-là qui feront de l’empereur le déluge, et promet des poursuites en Justice pour diffamation.

Son souhait et son appel est que les leaders folkloriques de toutes les provinces de la RDC se réunissent et mettent en place des stratégies adéquates  et significatives, pour valoriser les différentes valeurs culturelles que les provinces regorgent. Il estime que les cultures et valeurs ne peuvent pas disparaitre. En fin de l’émission, le leader des Bayouda du Congo réitère le rendez-vous de chaque vendredi avec ses fans, jour de répétition sise avenue Niangwé au 177 dans la commune de Kalamu voir bar ‘’RSK’’ chez mère chouchou.

NSANGA TSHIMANGA Stéphanie

ZOUK LOVE ANTILLAIS FRANCAISE




        De manière général, le zouk est un genre musical originaire de Guadeloupe et Martinique, créé au début des années 1980.

     Cette musique a été popularisée en Europe par le groupe Kassav avec ses tubes zouk.
         Cependant le célèbre percussionniste martiniquais Henri Guédon, indique que dés les années 1960,le mot zouk faisait déjà à des lieux de danse populaire.

       Aujourd'hui encore, on appelle zouk les soirées dansantes organisées chez des particuliers .

        Le zouk love est caractérisé par un rythme plus lente .
    Il s'agit de chansons d'amour pour la plupart des morceaux : les textes parlent souvent d'amour et de problèmes sentimentaux .

        La proximité entre les deux partenaires de danse est totale, on parle de kolé séré .

Le mouvement du zouk sont lascifs c'est-à-dire le zouk à un mouvement qui incite à la sensualité.

         Le zouk se décline de différente manières ,elle est par exemple une version plus lente et sensuelle.

Voici le lien d'un clip de Kaysha

Ramses Ramazani

vendredi 15 février 2019

LA MUSIQUE COMME MOYEN DE COMMUNICATION


La musique est une forme d'expression humaine individuelle, source de rassemblement collectif et de plaisir. Elle est un moyen original de communication de la pensée et de sentiment.
Elle suscite des émotions: joie, tristesse, pleure... Selon Webern: “la musique veut communiquer un son, quelque chose qu'on ne peut pas dire autrement ”. Elle est aussi un symbole d'une communauté ou d'une nation. Ex: l'hymne nationale, chanson religieuse...
La musique est un langage que beaucoup d'artistes utilisent pour faire passés un message, soit d'amour, de paix... Peu de gens prennent cela au sérieux mais la musique est un facteur communicationnel très important surtout pour la jeunesse, parce que quelque soit l'origine, la musique est toujours écouté et comprise par tous.
Dans les résultats de l'étude faite par des chercheurs américains de l'Université d'Harvard, ils ont établis que la musique peut être considérée comme un moyen universel de la communication entre les hommes.
http://mto.societymusictheory.org/issues/mto.10.16.4/mto.10.16.4.polak.html


Esther KAMIZELO

Greg Frite, le rappeur qui met l'argot en rimes.


Greg Frite compile sur disque ses « Gros Mots », un dictionnaire d’argot en version rap qui s’invite chaque semaine dans le « Before » sur Canal+.

On connaît Greg Frite pour les marques qu'il a laissées dans l'histoire du rap français avec son groupe Triptik ; les tournées, les cheveux qui bougent et une poignée de disques. On le connaît aussi pour Les Gros Mots, ce dictionnaire ernatif qu'il rappe chaque semaine sur Canal+, mettant en rimes - et en rires - le "swagg", le "bling-bling" ou l'étonnant "zlataner". Mais en réalité, Greg a plusieurs vies, comme autant d'allers-retours entre Paris et ailleurs. Installé en Bourgogne depuis une dizaine d'années, l'ex-Parisien y retape une baraque en testant les millésimes locaux, repense aux tournées de Triptik, puis revend la baraque et s'installe à Dijon.
A l'occasion, il fait les poches de sa gamine pour voir si elle fume déjà du shit au lycée - comme il l'insinue dans l'excellent Papa, dernier titre en date de Triptik -, puis l'emmène soigner son canasson, jonglant avec les horaires de son astronaute en herbe de fiston qui, lui, veut aller regarder les étoiles : "La vie avance, les priorités changent. Les bases communistes du lycée ou de la fac, où le groupe prime sur l'individu, changent avec le temps. J'ai une femme, des enfants, et j'adore ça... Même si je crois qu'il y a certaines choses qui ne bougent pas..."



"Des mots du quotidien, mais que personne n'a vraiment définis"
Ces choses, ce sont les mots, la musique, imputrescible bande originale de cette vie qui avance. Quand vient la nuit, l'insomniaque écrit, mordille son argot et met en bouche les définitions baroques de ses Gros Mots, un verbiage que les dicos de l'Académie n'avaleront que dans dix ans. "Ce sont des mots du quotidien, mais personne ne les a vraiment définis. Personne n'a défini le mot 'swag', et pourtant tout le monde l'emploie. Parfois, ces mots sont même employés dans un sens différent selon les gens, selon les endroits. C'est fascinant."



Greg insiste sur sa passion des mots, se repaît de propos politiques - ceux de Michel Rocard, notamment, "un maître, d'une clarté sidérante sur des sujets extrêmement complexes" -, des bastons verbales de fin de repas - "le patois, les formules singulières... L'argot gitan, aussi : pillave, bédave, chourave..." Quels sont les derniers mots qu'il a arrachés au fil ? : "Scroller', 'circonlocution', 'en mode'... Le langage parlé vient souvent des marges : 'opé', 'nique ta mère', ça vient des rappeurs, mais tout le monde sait ce que c'est et l'utilise."



"Le langage dit beaucoup d'une époque"
Pour lui, il y a quelque chose derrière sa pastille télévisée : "C'est un témoignage car le langage dit beaucoup d'une époque. C'est la raison pour laquelle je ne me limite pas à l'argot urbain. J'ai des mots comme 'selfie' ou 'burn-out', des choses très répandues, très actuelles."
En-dessous des mots, il y a la musique. Le projet Train-Train, mené avec DJ Pone (Birdy Nam Nam, Svinkels, Kavinsky...), avorté l'an dernier pour cause de surmenage - "Le rythme hebdomadaire des Gros Mots est éreintant" -, devrait voir le jour si la SNCF continue d'assurer la liaison Dijon-Paris. Même si, en terminant son verre de blanc, Greg est déjà ailleurs : "J'ai mis longtemps à faire comprendre à mon fils que pour être astronaute il faut d'abord être pilote de chasse, qu'il faut donc faire des maths, éventuellement faire l'armée, puis apprendre à piloter, etc. On va déjà se débrouiller pour qu'il passe un brevet de pilote civil, puis on fera en sorte qu'il y arrive, ou au moins qu'il s'épanouisse." "Schooler", "épanouisser" ou "paterner", c'est peut-être ça les prochains Gros Mots de Greg.
Les Gros Mots de Greg Frite (Believe) Le Before du Grand Journal du lundi au vendredi, 18h05, Canal+

Hervé KINIOKA